Pierre Taittinger "Ce que le pays doit savoir"
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Pierre Taittinger "Ce que le pays doit savoir"
Pierre Taittinger, né à Paris le 4 octobre 1887, y est mort le 22 janvier 1965, il repose à Reims.
Pierre Charles Taittinger était issu d'une vieille famille lorraine qui quitta la Moselle en 1871 pour demeurer française. Sa carrière politique fut interrompue par la Grande Guerre dont il revint capitaine avec la rosette de la Légion d'honneur et plusieurs citations. Il fut élu député de Charente Inférieure en 1919, puis, en 1924, député de Paris dont il représenta le premier arrondissement jusqu'en 1940.
En 1924, il fonda les Jeunesses patriotes, dans la continuité de la Ligue des patriotes fondée en 1882 par Paul Déroulède. Les Jeunesses Patriotes devinrent, à la fin des années 1920, un des principaux mouvements d'extrême droite, concurrençant l'Action française. En 1935, elles donnent naissance au Parti national et social puis au Parti républicain national et social.
Pierre Taittinger fut maire de Saint-Georges-des-Coteaux (Charente-Maritime) jusqu'à sa mort. Élu conseiller municipal de Paris et conseiller général de la Seine en 1937, il fut promu commandeur de la Légion d'honneur en mars 1940. Président du conseil municipal de Paris depuis 1937, Pierre Taittinger, à la Libération, aux côtés du consul général de Suède Raoul Nordling, dissuada le général Dietrich von Choltitz de détruire la capitale rue par rue. Son livre Et Paris ne fut pas détruit fut couronné par l'Académie française. En 1954, il fut nommé député honoraire. Taittinger devient membre de l'Association pour défendre la mémoire du maréchal Pétain après la guerre.
Financier, il fonda à Reims, en 1932, la maison de vins de Champagne qui porte son nom, les Champagnes Taittinger, et qui occupe les caves de l'ancienne abbaye Saint-Nicaise. Il fit restaurer l'hôtel Chastelain, dit des comtes de Champagne, rue de Tambour, qui fut classé monument historique et légua à la ville sa propriété de La Grainetière, à l'île de Ré, devenue colonie de vacances pour les enfants de Reims. Il épousa, en 1917, Gabrielle Guillet (1893-1924), puis, en 1925, Anne-Marie Mailly (1887-1986) et repose à Reims avec sa seconde épouse au cimetière du Nord, près de son fils François (1921-1960). Son fils, Jean Taittinger, fut maire de Reims de 1959 à 1977.
Pierre Charles Taittinger était issu d'une vieille famille lorraine qui quitta la Moselle en 1871 pour demeurer française. Sa carrière politique fut interrompue par la Grande Guerre dont il revint capitaine avec la rosette de la Légion d'honneur et plusieurs citations. Il fut élu député de Charente Inférieure en 1919, puis, en 1924, député de Paris dont il représenta le premier arrondissement jusqu'en 1940.
En 1924, il fonda les Jeunesses patriotes, dans la continuité de la Ligue des patriotes fondée en 1882 par Paul Déroulède. Les Jeunesses Patriotes devinrent, à la fin des années 1920, un des principaux mouvements d'extrême droite, concurrençant l'Action française. En 1935, elles donnent naissance au Parti national et social puis au Parti républicain national et social.
Pierre Taittinger fut maire de Saint-Georges-des-Coteaux (Charente-Maritime) jusqu'à sa mort. Élu conseiller municipal de Paris et conseiller général de la Seine en 1937, il fut promu commandeur de la Légion d'honneur en mars 1940. Président du conseil municipal de Paris depuis 1937, Pierre Taittinger, à la Libération, aux côtés du consul général de Suède Raoul Nordling, dissuada le général Dietrich von Choltitz de détruire la capitale rue par rue. Son livre Et Paris ne fut pas détruit fut couronné par l'Académie française. En 1954, il fut nommé député honoraire. Taittinger devient membre de l'Association pour défendre la mémoire du maréchal Pétain après la guerre.
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